Dans un cliché déchirant devenu viral, un petit garçon palestinien, Yezen Abu Ful, âgé de seulement deux ans, s’accroche faiblement à sa mère. Son corps est amaigri, son regard vidé par la faim. Cette image, désormais symbole de la souffrance silencieuse de Gaza, est partagée par ceux qui espèrent que le monde ne pourra plus détourner le regard.
Yezen fait partie des quelque 70 000 enfants qui, selon les médecins présents sur place, sont actuellement en situation de malnutrition grave. Le conflit prolongé, les restrictions d’accès à l’aide humanitaire et la destruction des infrastructures ont plongé des milliers de familles dans une détresse extrême, où se nourrir devient un défi quotidien.
Les hôpitaux de Gaza, débordés, signalent chaque jour de nouveaux décès causés par la faim. Rien que ces dernières 24 heures, neuf nouvelles morts ont été recensées, portant le nombre total à 122 enfants décédés de malnutrition depuis le début de la guerre.
Les ONG et les professionnels de santé sur le terrain tirent la sonnette d’alarme : sans un accès rapide à la nourriture, à l’eau potable et aux soins médicaux, la crise humanitaire risque de s’aggraver.
Malgré les appels répétés à la trêve et à l’aide humanitaire, les corridors restent bloqués, et les enfants continuent de mourir dans l’indifférence. À travers cette photo poignante, les habitants de Gaza lancent un ultime cri d’alerte : que le monde ne puisse plus détourner les yeux.


