En Chine, un scandale d’une ampleur inquiétante secoue l’opinion publique. Des milliers d’hommes ont partagé, sur l’application de messagerie Telegram, des photos et vidéos intimes de leurs compagnes ou épouses sans leur consentement.
Ces contenus, souvent volés ou partagés à leur insu, ont suscité une vague d’indignation et relancé les appels à une meilleure protection des femmes dans le pays.
Ce tollé intervient peu après un autre événement controversé : l’expulsion, mi-juillet, d’une étudiante chinoise par son université pour « atteinte à la dignité nationale ».
En cause, la diffusion sur Telegram de vidéos d’intimité avec un joueur ukrainien d’e-sport. Jeudi dernier, une autre femme a découvert que des clichés pris à son insu circulaient dans un groupe Telegram de plus de 100 000 utilisateurs, principalement chinois, selon le média d’État Southern Daily.



